C’était comment où que nous partions ? La couleur du ciel t’en souviens-tu ? Le sable que l’océan défait, les bois ramassés pour une grillade marine, les yeux verts des vagues.
Les feux à la bougie. Les pirates à l’agonie.
– ton enfance je la voulais badine et jolie comme l’herbe tendre –
Un jour, dans le grain de ta voix d’homme, la trace.
Battue par les vents, ouvragée et sonore.
Un jour, dans le grain de ta voix d’homme, la trace.
Battue par les vents, ouvragée et sonore.
Ce jour, juste consoler tes larmes à venir, j’ai rêvé.
Ce jour en attendant le prochain
que tu pouvais mettre fin à tes jours
pensé, qu’à l’aube de ta vie tu pouvais renoncer.
La veille,
-Tes appels au secours comme des pattes de chats-
touché du doigt les détresses
senti la fragilité qui en une fois peut nous faire préférer l’ombre
trouvé dans ta voix dans tes mots des interrogations éternelles ?
Ce jour, j’ai tremblé, j’ai eu peur, j’ai pleuré,
loin de nos ravages.
Plus jamais nous ne pourrons envisager
le monde comme réversible. (Enfin !)
………÷………=
Comment penser
quand ça chute et désastre
dans l’inévitable choc
d’un vieux monde qui voudrait encore
se vouloir maître ?
Ne plus consentir, je te souhaite.
à J.